La DSI de l’Université de Nantes utilise massivement la virtualisation depuis de nombreuses années, initialement avec linux-vserver et XEN. Xen a depuis été remplacé par KVM, et similairement, une migration de linux-vserver vers LXC est en cours. Tout comme linux-vserver, LXC partage une philosophie commune de virtualisation légère, gérée par le système d’exploitation (containers), et donc sans ralentissements notables mais limitée à des invités Linux. Par rapport aux solutions concurrentes, LXC a le gros avantage d’être intégré au noyau Linux, ce qui garantit sa vitalité et sa pérennité. LXC est une technologie encore jeune, mais plus avancée dans certains domaines que d’autres concurrents, car elle dispose d’une virtualisation de la couche réseau, ce qui est important pour IPv6 par exemple.
En contre partie, elle possède un certain nombre de limites, parfois importantes, réduisant le cadre de son déploiement. Ces limites seront vues, ainsi que l’infrastructure générale de LXC. Enfin un exemple concret de service virtualisable par LXC sera donné, avec les fichiers de configuration nécessaires.
Yann Dupont et Jean-Philippe Menil (Service IRTS, DSI Université de Nantes)