Les exemples de dérives ou d’utilisation de résultats scientifiques à des fins malveillantes émaillent tristement l’histoire contemporaine. Manipulations génétiques, nanotechnologies, nucléaire… les chercheurs sont-ils en partie responsables de l’utilisation qui peut être faite de leurs travaux ? Faut-il interrompre les recherches quand un risque important est avéré ? Les garde-fous dont nous disposons actuellement sont-ils suffisants ? Faudrait-il une gouvernance mondiale de la recherche ? Nos invités en discutent.
Amy Dahan, historienne des sciences. Directrice de recherche au CNRS Responsable de l’équipe "Changement Climatique, Expertise et Futurs" au Centre Koyré Membre du Comité d’éthique du CNRS (COMETS) Elsa Supiot, Docteur en droit au Centre de recherche en droit des sciences et techniques (CRDST) (CNRS/Université Paris 1-Panthéon-Sorbonne) Pierre-Henri Gouyon, généticien et agronome. Professeur au laboratoire " Origine, structure et évolution de la biodiversité " (CNRS/Muséum national d’histoire naturelle). Professeur à l’AgroParisTech et à Sciences Po Vice-président de l’association Vivagora Jean Foyer, sociologue. Chargé de recherche à l’Institut des sciences de la communication du CNRS (ISCC) Membre du pôle de recherche Expertise et controverses Co-responsable du séminaire Gouverner le vivant Animateur Mathieu Vidard